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L’urine, les idées, les impôts…

Tout se recycle du moment que ça rapporte.

Le pognon est partout à condition d’avoir du flair.

C’est la réflexion que je me suis faite en soulageant ma vessie du XXème siècle dans les nombreux aéroports et quelques gares où j’ai marqué mon territoire cet été.

Dans 100% des cas (toutes villes et pays confondus) j’avais droit à la même vue et je ne parle pas de ma b**** mais d’une petite grille en plastique orange de la marque Uriwave (je regarde toujours où je laisse mon empreinte et mon ADN).

Je me suis dit bravo.

Les gars sont aussi forts que Microsoft et Google pour développer un monopole sauf que personne ne les connait. J’ai pas vraiment étudié le marché mais je me dis que la concurrence doit être moins féroce que dans les fringues uniquement parce que c’est moins glamour. Alors qu’il y a autant de gens qui se soulagent que de personnes qui s’habillent… avec l’avantage d’avoir un produit qui ne se démode pas.

A une époque où Rome était dans la merde financièrement, l’empereur Vespasien a collé une taxe sur l’urine collectée dans les toilettes publiques pour être revendue aux tanneurs de peaux et aux teinturiers pour blanchir les vêtements.

(Humm… je sens que tu viens de t’acheter une nouvelle toge…)

Vespasien venait d’inventer les vespasiennes, les premières toilettes publiques payantes.

Son fils Titus, qui était surement un jeune bobo à la c*n et qui vivait au crochet de son père, en fût indigné (même à l’époque on avait l’indignation facile). Il ne voulait pas se taper la honte devant les copains mais surtout devant les copines…. Tsss… le qu’en dira-t-on.

Son père attrapa ce p’tit con par le col et lui colla une pièce d’or sous le nez.

– Que sens-tu ?

– Euuhhh rien.

– Pourtant elle vient de l’urine fiston.

La légende voudrait que cette phrase soit à l’origine du proverbe: l’argent n’a pas d’odeur.

C’est une annonce que j’ai lu cette semaine qui m’a fait penser à ce post.

La société Toopi Organics a levé 16 millions pour « valoriser l’urine humaine », en gros pour faire des engrais avec de la pisse.

Comme quoi… tout se recycle.

A l’époque Titus, avec sa mèche sur le côté, avait honte de son père alors qu’aujourd’hui son père serait un fleuron la French-Tech et Titus irait à des rallyes en vélo.

Moralité de toute cette histoire : gagner de l’argent en vendant de la merde c’est tout à fait possible.

PS : La Rolex des urines pour le tannage des peaux est celle du chameau.

PPS : Titus est mort à cause d’une mouche qui est rentré dans son nez puis lui a dévoré le cerveau. Je vous raconte ça parce que pour une fois il me reste un peu de place et je sais que c’est le genre de détail sordide qui est grandement apprécié par les lecteurs de LinkedIn.

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