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Si t’as dit oui, t’es foutu.

A moins que…

– Hey Johnny tu fais quoi ce week-end ?

– Bah j’avais prévu de prendre un peu de temps pour moi. Aller au marché, puis un p’tit café pour réfléchir un peu. Déj rapide au Burger King, un p’tit tour à la Fnac, un massage thaï, lecture, pizza et un bon film.

– C’est chouette, dis-moi j’aurai un service à te demander : tu pourrais m’accompagner vite fait chez Ikea pour prendre une bibliothèque et la ramener chez moi. Ensuite je t’emmène dans un nouveau resto qui fait les meilleurs steaks que j’ai mangé et après si tu veux, avec ta fille et les enfants on va à la fête foraine en voiture, ça peut être sympa, il va faire beau.

– Ouais, ok pourquoi pas…

Ce genre de situation vous est déjà surement arrivée et bien entendu vous avez dit oui, sauf que le jour J :

– Salut Johnny, merci pour Ikea, ça me dépanne vraiment, par contre après on ne pourra pas aller au resto ni à la fête foraine parce que Pamela a besoin de la voiture pour emmener Bob chez le coiffeur… j’te passe les détails, mais nous on pourra en profiter pour monter la bibliothèque et boire une bière. C’est toujours ok, je passe te chercher ?

Vous le sentez le piège se refermer, vous la sentez la corde se resserrer. Et la boule au ventre qui grossit…

Vous venez de troquer un week-end de repos peinard bien mérité contre une corvée avec en plus le sentiment de vous être fait avoir. Et pourtant vous êtes quasiment dans l’impossibilité de refuser et de lui dire : c’est gentil, mais dans ce cas je vais m’en tenir à mon plan d’origine.

C’est une technique de manipulation appelé Low Ball.

Elle consiste à présenter une offre avantageuse pour obtenir l’accord d’une personne pour ensuite revenir à l’offre initiale.

Imaginez que vous êtes chez Darty, vous cherchez un lave-linge, y’en a un de sympa mais pas donné. Après c’est juste un p*tain de lave-linge, vous allez pas claquer le prix d’un tee-shirt de luxe pour un lave-linge (c’est gratuit).

Mais là, le vendeur vous annonce que sur ce modèle il y a une super promo de 40%.

OK c’est cool, vous le prenez. Vous prenez place à son bureau, vous remplissez tous les papelards, nom, adresse de livraison, blablabla et au moment de payer le vendeur se rend compte qu’en fait la réduction n’est que de 5%… Mais que c’est quand même un bon choix, une bête de course et que ce serait bête de na pas profiter des 5%.

Vous la sentez la douille…

Et pourtant vous il y a toujours cette petite boule (et la loi) au ventre qui vous empêche de lui éclater la tête sur la table.

Donc la prochaine voilà ce que vous allez faire :

Pour le « pote » :

– OK c’est sympa d’avoir pensé à moi, mais dans ce cas je ne vais pas pouvoir, la petite voulait vraiment aller à la fête foraine et je ne peux pas lui dire non. Mais on se fait ça une prochaine fois si tu veux.

Pour le vendeur :

– OK je vois exactement ce que vous êtes en train de faire, mais vu que les conditions ont complètement changé je vais devoir réfléchir et je reviendrai.

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