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Dans les 80s, il y avait des filles nues dans certains magazines.

Dans les 80s, tous les garçons ados avaient une petite collection de magazines.

De là à dire que les ados des 80s collectionnaient des magazines avec des femmes à poils, il n’y a qu’un pas.

Tous mes copains avaient quelques numéros de New-look, Lui ou Penthouse (le Graal) bien planqués dans leur chambre entre une console Atari et un poster du Flic de Beverly Hills.

J’avoue avoir eu aussi ma collection.

Mais comme pour tout objet collector, le plus dur, c’est l’acquisition. Et à l’époque, c’était pas donné.

Pour chaque magazine innocemment acheté dans un kiosque, il fallait avoir du courage, un bon jeu d’acteur et un portefeuille bien rempli.

Le courage pour oser prendre le magazine en public, la méthode actor studio pour dire que bien sûr que j’ai 18 ans ou que c’est pour mon père. Et pas mal de sous parce qu’en général, le Précieux était glissé entre un Télé 7 jours, le Figaro, Best et Passion Couture.

C’était le bon vieux temps et je dirai que de tout temps (au moins jusqu’en 2000) les garçons ont été comme ça.

Mais de tout temps, ce comportement était aussi jugé immoral par certains.

À la fin du XIXe John K. docteur était convaincu que l’alimentation jouait un rôle majeur dans ces comportements et surtout certaines pratiques comme la br@nlette (et je ne parle pas de l’art de ne rien faire). Le type était à la tête d’un sanatorium et comptaient bien soigner ses patients.

Pour lutter contre ces pulsions, il fallait un régime alimentaire strict pauvre en viande en sucre et en épices. John commence donc à travailler sur des recettes pour sauver l’humanité de sa perdition.

En 1898 avec son frère Will, ils faisaient cuire des grains de blé pour en faire des petites feuilles de pâte, mais un jour, ils oublient le truc dans la cuisine. Le blé finit par sécher et durcir. Pas de bol… Mais quitte à expérimenter, au lieu de le jeter, ils l’écrasent et obtiennent de petits flocons qui après cuisson deviennent croustillants.

Ils venaient d’inventer les corn flakes.

John Harvey Kellog, de son nom complet, se dit qu’il tient enfin son aliment purificateur.

Son frère, lui, a plus senti le pognon qu’il était possible d’en tirer et veut ajouter du sucre dedans pour toucher un max de personnes et pas uniquement les br@nleurs du dimanche… Mais John refuse.

Du coup, Will Keith Kellogg se barre et monte tout seul (en 1906) la Kellog’s Company. Il blinde le truc de sucre et se fait un paquet de pognon.

Quant à son frangin, il n’a pas réussi à convaincre les jeunes d’arrêter de jouer avec leur nouille, mais il n’a pas chômé pour autant. Il a inventé, entre autres, le beurre de cacahouètes, la couverture chauffante, le dynamomètre… et même la viande végétale (beurk).

Il a déposé une trentaine de brevets.

Sur ce, pour pas prendre de risque, je vais me faire un café croissant.

Et p’têt même que je vais le tremper dedans…

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